"Les rapports politiques entre Tebboune et Macron sont bons" (Ambassadeur France) - Radio M

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“Les rapports politiques entre Tebboune et Macron sont bons” (Ambassadeur France)

Radio M | 25/10/20 13:10

“Les rapports politiques entre Tebboune et Macron sont bons” (Ambassadeur France)

Dans un entretien accordé au journal algérien « Le Quotidien d’Oran », l’ambassadeur de France à Alger, M. François Gouyette, a évoqué les relations algéro-françaises sur plusieurs plans.  L’entretien publié ce dimanche 25 octobre 2020 l’ambassadeur assure que politiquement les rapports entre l’Algérie et la France sont bons.

Sur le plan politique, le représentant de la diplomatie française en Algérie, a estimé que « les rapports au plus haut niveau qu’ont pu établir les deux chefs d’Etat sont effectivement bons ». Pour étayer ses propos, M. François Gouyette rappelle que les deux chefs d’Etat se sont parlé quatre fois au cours des derniers mois.

«C’est un signal qui ne trompe pas », a-t-il souligné. D’après lui, au niveau des ministres des Affaires étrangères, « les rapports entre Sabri Boukadoum et Jean-Yves Le Drian sont également excellents », ce dernier « apprécie beaucoup son homologue algérien. Il y a aussi au niveau des services de sécurité et de renseignement une très bonne relation » a-t-il ajouté.

Abordant le volet relatif à la coopération sur le plan sécuritaire l’ambassadeur français à Alger a estimé que les défis sont communs face à la menace terroriste. « C’est un phénomène dont vous avez souffert et qui nous menace aujourd’hui, voyez ce qui s’est passé en France dernièrement. Nous avons au Sahel et en Libye des foyers de terrorisme extrêmement préoccupants face auxquels nos deux pays ont intérêt à coopérer », a-t-il répondu au Quotidien d’Oran.

A ce propos, M. Gouyette, a expliqué que les deux pays puissent œuvrer ensemble pour stabiliser le Mali. « C’est essentiel pour l’Algérie. Et c’est essentiel pour la France », a-t-il déclaré.  S’agissant de la crise libyenne, M. Gouyette a estimé qu’il s’agit là aussi d’un sujet de grave préoccupation. « En Libye, nous avons, comme vous, la conviction qu’il n’y pas de solution militaire. La solution ne peut être que politique. Cette convergence de vues doit permettre aux deux pays de travailler ensemble sur ce dossier » a noté le diplomate.

Abordant la coopération économique, l’ambassadeur de France en Algérie n’a pas manqué d’exprimer les préoccupations des sociétés françaises à l’égard d’un marché algérien qu’il n’estime « pas toujours facile ». « Il y a parfois des contraintes administratives », avec « des réglementations qui ont été récemment modifiées (…) notamment dans le secteur automobile », a-t-il affirmé.