Le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, a estimé jeudi, devant les députés de l’Assemblée nationale, que la relance des entreprises publiques à l’arrêt ou sur le point d’être déclarées en faillite et qui connaissent de grandes difficultés constituait un “véritable défi” pour son secteur, étant “un axe important et une priorité”.

En effet, un groupe de travail a été mis en place par Ali Aoun, en collaboration avec les groupes industriels et les holdings publics, afin d’examiner de manière minutieuse la situation de chaque entreprise ou unité industrielle économique en arrêt.

Une solution durable pour une problématique qui a déjà duré longtemps, surtout que certaines des entreprises sont à l’abandon, ou encourent des procès judiciaires ou encore leur équipement est dans un état dégradé. Le ministre a évoqué la possibilité d’ouverture du capital de certaines entreprises, ou encore d’envisager la possibilité de changer d’activité et de se tourner vers des domaines prometteurs.

Le ministre, qui a déjà mis en avant le fait que 2024 sera l’année de la relance des entreprises, a également souligné que la stratégie se base sur trois axes principaux : la réorganisation du secteur public marchand et industriel ; la gouvernance des entreprises publiques économiques (EPE) et la réduction des obstacles aux entreprises publiques économiques à l’arrêt, qui sont actuellement 31 entreprises.