«Disc-Jockeys», les nouveaux gourous de la musique instrumentale  - Radio M

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«Disc-Jockeys», les nouveaux gourous de la musique instrumentale 

Radio M | 30/11/22 17:11

«Disc-Jockeys», les nouveaux gourous de la musique instrumentale 

Signe des temps à l’échelle planétaire, on assiste depuis quelques années, grâce à la numérisation du son, à une évolution radicalement nouvelle, sans précédent, en matière de musique instrumentale. Le plus souvent en raison de l’apparition de «Disc-Jockeys», qualifiés communément de nouveaux gourous de la musique instrumentale.

De nouvelles sonorités musicales ont entretemps surgi donc, et s’imposent désormais dans ces nouveaux temples que sont les arénas, les stades et les grandes places publiques. Notre société n’y échappe pas car elle possède, elle aussi, ses propres DJs (Disc Jockeys) dont nombre d’entre eux font même des «mix» à Ibiza, l’une des places fortes -sinon la plus courue- de la musique instrumentale à travers la planète.

Des D.Js (Disc Jockeys) a-t-on dit. On peut même les considérer comme les nouveaux gourous de la musique instrumentale. Pourquoi des gourous ? Eh bien il faut voir, sur les nombreuses vidéos qui relatent les concerts qu’ils ont donné et continuent de donner ici et là, à travers la planète, combien ils brassent des masses et des masses de spectateurs à chacune de leur représentations et ce, sans compter les milliers, voire les millions d’internautes -des «fans» pour la plupart- qui suivent de très près leur prestations sur les vidéos qui circulent à travers les réseaux sociaux.

Ces nouveaux gourous ont apporté de nouvelles sonorités musicales

Juste quelques noms, pour ne pas les citer tous -ils sont trop nombreux- pour avoir une idée de ce que ces «gourous» représentent pour la jeunesse à l’échelle mondiale : DJ Snake, David Guetta / David Vendetta / Bob Sinclar / Alex Kentucky / Armin Van Buren / Sidekick / Mike Oldfield / Paul Oakenfold / Paul Van Dyk, etc.

Mais, dans ce sillage, on ne peut perdre de vue que nous aussi nous avons nos propres DJs, même s’ils ne sont pas encore connus du grand public ; et que, du point de vue talent, ils n’ont absolument rien à envier aux autres DJs de par le monde. D’ailleurs la plupart d’entre eux font même des mix à Ibiza, ce qui n’est pas peu, loin s’en faut. Là aussi, juste quelques noms car on ne peut les citer tous : «MHD», «R-Slane», «Nabs», «R-one», «Picasso», «Alcapone», «Polka», «Sarlight», «Moods» », pour ne pas tous les citer, etc.  

En tout cas, l’existence de ces DJs -qui ont apporté de nouvelles sonorités musicales- prouve au moins une chose : c’est que notre jeunesse dispose de ressources insoupçonnées y compris dans le domaine musical. Et cela ne peut être que de bon augure pour l’avenir de notre pays quant à son ouverture tant attendue sur l’universalité.

Kamel Bouslama