Dans une diatribe cinglante publiée sur les réseaux sociaux, le cinéaste Bachir Derrais a vertement critiqué les agissements du directeur de la chaîne publique Alg24, le sommant de faire “preuve de discrétion”.

Selon Derrais, ce dernier nourrirait l’illusion fallacieuse que sa nomination récente à la tête de la chaîne par la présidence constituerait un levier de pression à son encontre. Une prétention que le réalisateur réfute avec fermeté.

Mais c’est surtout l’accusation de sabotage de son prochain film par le biais de “combines et tractations” occultes qui a attisé la vindicte de Derrais. Ce dernier a dénoncé avec véhémence ces manœuvres insidieuses, avertissant que de telles manigances ne resteraient pas impunies.

Dans une formule pour le moins sibylline, le cinéaste a évoqué un “combat contre les sbires de certains cercles douteux” qui se poursuivrait. Une référence voilée aux pressions dont il s’estime l’objet de la part d’entités obscures par l’entremise du directeur d’Alg24.

Cette sortie tonitruante de Bachir Derrais illustre une nouvelle fois les conflits récurrents qui minent le paysage culturel et médiatique algérien. Un microcosme en proie aux luttes d’influences et rapports de force où la liberté de création artistique semble encore trop souvent mal en point.