Sans réelle surprise, le parti du Rassemblement National Démocratique (RND) a officialisé son soutien à Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat présidentiel. Une annonce qui vient sceller un peu plus l’unité des principaux partis autour du chef de l’État, bien que ce dernier ne se soit toujours pas prononcé officiellement sur sa candidature.

Lors d’un rassemblement populaire à Mila ce samedi, Moustapha Yahi, secrétaire général du RND, a qualifié Tebboune d’“homme du consensus dans la phase actuelle”, appelant à poursuivre le “processus de réformes” sous sa houlette.

Cette prise de position n’a rien de surprenant au vu des rapprochements opérés ces derniers mois. Le RND a déjà noué une “Coalition des partis de la majorité pour l’Algérie” (CPMA) avec trois autres formations parlementaires: le FLN, El Moustakbal et El Bina.

Jeudi dernier, les dirigeants de cette alliance ont même franchi un cap supplémentaire en installant une commission nationale conjointe destinée à “réaliser un consensus pour défendre les intérêts du peuple”. 

Pour le RND et ses alliés, l’impératif semble être donc de constituer un contre-poids à même de “préserver la dynamique réformatrice insufflée par Tebboune”. Mais aussi de “garantir une stabilité politique gage de partis forts” selon Yahi.