Abderrezzak Makri, leader du MSP, demande le report du référendum sur la constitution qui doit avoir lieu le 1er novembre. Pour le leader du MSP, le report doit permettre d’apporter des correctifs et donner une seconde chance au texte.
Parmi les autres raisons invoquées par le leader du MSP figure l’absence de consensus autour de son contenu. Pour M Makri, l’organisation d’une consultation populaire un 1er novembre, date symbolique, n’est pas du tout appropriée puisque après avoir longtemps été associée à une “grande symbiose populaire”, cette date sera désormais le symbole du « déchirement ».
Abderrezak Makri en a aussi profité pour tacler les déclarations du chef de la diplomatie française, Jean Luc LeDrian en visite de travail en Algérie jeudi. A l’issue de sa rencontre avec le président Tebboune, M Le Drian avait jugé que « L’Algérie est à la veille d’une étape importante qui va amener le peuple algérien à se prononcer le 1er novembre sur son projet de révision de sa constitution. Le président Tebboune a affiché ses ambitions de réformes des institutions pour renforcer la gouvernance, l’équilibre des pouvoirs et les libertés », a-t-il déclaré. Des propos que le chef du MSP assimile à un quitus de la France à la mouture de la Constitution et à un tutorat français.
Le Mouvement pour la société et la paix (MSP), avait déjà annoncé le 26 septembre que son parti avait décidé de participer au référendum de novembre prochain mais qu’il votera contre le projet de révision de la Constitution.
