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Présidentielle : des candidats entrent en compétition

Radio M | 20/04/24 22:04

Présidentielle : des candidats entrent en compétition

A moins de deux mois de la convocation officielle du corps électoral pour les élections présidentielles fixées au 7 septembre prochain, des acteurs entrent en compétition en annonçant leur souhait de se porter candidat.

C’est le cas de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune qui a annoncé ce samedi 20 avril sa candidature à ce scrutin, à l’issue d’une session du comité central du parti.

Selon le PT, la décision a été prise « à l’unanimité » par les membres de son Comité central qui se sont réunis les 19 et 20 avril au niveau de l’Institut national d’étude et de recherche syndicales (INERS), à El Achour, à Alger.

Pour sa part, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a annoncé vendredi sa participation à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain au nom d’une coalition de sept formations politiques, dénommée « Groupe des partis : pour la stabilité et les réformes ».

Cette alliance regroupe le Parti pour le renouveau et le développement (PRD), le Front du militantisme national (FMN), le Parti algérien vert pour le développement (PAVD), l’Union pour le rassemblement national (URN) et le Mouvement national pour les travailleurs algériens (MNTA).

C’est le président du Parti pour le renouveau et le développement (PRD), Assyr Taibi, qui est coordinateur de cette alliance pour les mois d’avril, mai et juin. Belkacem Sahli a indiqué que le « groupe » est ouvert à d’autres formations politiques.

Pour rappel, Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), a été la première personnalité politique à s’engager dans la course.

L’ancien président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, soupçonne l’existence d’un deal entre certains partis et les autorités autour de la prochaine présidentielle.

Dans une publication sur ses réseaux sociaux, Makri avait indiqué cette semaine que les autorités se sont arrangées avec certains politiques, qu’ils soient de l’allégeance ou de l’opposition, « pour assurer le succès des élections présidentielles, en obtenant une participation acceptable sans l’utilisation d’une fraude électorale ». Et « ceci en encourageant certains à soutenir le candidat du pouvoir et en encourageant d’autres à se présenter comme des lièvres » avait-il noté.