Le café presse politique de cette semaine, avait des airs « vintage » avec le retour d’un de ses co-fondateurs à l’occasion de la disparition d’un grand homme.
Les invités du plateau du café presse politique de cette semaine autour de la pétillante Amira Bouraoui, de plus en plus à l’aise dans son rôle d’animatrice, venaient, ce mercredi fin d’après midi, tous les quatre du même lieu : le cimetierre Sidi Tayeb d’El Harrach ou venait d’être inhumé Sadek Hadjeres décédé le 03 novembre à Paris à l’âge de 94 ans.
On peut donc deviner aisément qu’elle a été le grand thème de ce CPP rendu encore plus spécial par le retour de l’une de ses figures les plus emblématiques, le journaliste Said Djaafer. L’itinéraire et le symbole de la personnalité de Sadek Hadjeres ont été largement commentés également en résonnance avec ce que propose la politique aujourd’hui comme incarnations en Algérie. Et dans ce registre la présence du sociologue Nacer Djabi a permis de revenir sur le profil des ministres de la république et de leur mode de recrutement.
Il fallait d’autant en parler que deux d’entre eux Mohamed Bouslimani (communication) et Kamel Rezig (Commerce) ont donné une image dégradante de la responsabilité du civil devant les injonctions du militaire. Relation animée par la peur du général ? En tous les cas c’est ce qu’ont permis d’illustrer jusqu’à la caricature les canulars du jeune dissident faussaire Yacoub Belhasni qui ont défrayé la chronique durant la semaine. Le désormais militant politique de l’UCP, Abdelkrim Zeghileche, a complété avec son vécu le diagnostic sur la pratique politique en Algérie et son effroyable reflux dans le sillage de la répression du Hirak. Indicateur de contexte, Ihsane El Kadi présent sur le plateau aller se voir adresser des leslendemains des chefs d’inculpation de « apologie d’actes terroristes » entre autres. Mais ceci est un autre sujet. Le CPP en vidéo c’est ici.
