Seif El Islam Benatia ainsi que tous les autres militants activant dans le cadre du parti en cours de constitution, le Nouveau courant patriotique (NCP), sont désormais interdits d’utiliser le nom de leur projet de parti y compris le concept « parti en cour de constitution », a déclaré Benatia lors de son passage à Radio M hier.

« J’ai été convoqué par la police qui m’a informé que moi et les militants avec lesquels j’active, n’avons plus le droit d’utiliser le nom de notre parti ni le terme (parti en constitution) » a déclaré l’invité de l’émission Cinq sur cinq présentée par Radio M.

Pire encore, le militant a signé un engagement dans ce sens et les policiers lui ont dit qu’il s’agit « d’instructions » ! Selon le jeune militant, l’argument de la police était que le groupe de militants « activait d’une manière illégale puisque le parti n’étant pas agréé ».  

Il faut noter que ces jeunes militants qui ont émergé lors du mouvement populaire Hirak, ont choisi la voie de la structuration en lançant un parti politique. Mais ce parti pour lequel ils ont demandé un agrément au niveau du ministère n’a pas réussi à voir le jour depuis plusieurs mois. La réponse du ministère était un niet. Sèchement., « la demande d’agrément a été refusée sans aucun argument » a rappelé l’invité de Radio M.

Il faut rappeler également que le parti en constitution NCP, avait appelé en novembre 2020 à la nécessité « d’enclencher l’article 102 de la Constitution et de déclarer l’état d’incapacité du Chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune à exercer ses fonctions par le Conseil constitutionnel ». Ceci était intervenu au moment où Abdelmadjid Tebboune était hospitalisé en Allemagne.