Le chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, Thomas Eckert, s’est exprimé sur  la révision de l’Accord d’association avec l’Algérie, notamment dans son volet en rapport avec les droits de l’Homme.

A ce propos, Thomas Eckert estime « qu’il ne faut pas faire de ces questions importantes un tabou ». « La question des droits de l’Homme est très importante. Ce sont des questions qui sont abordées par plusieurs acteurs de façon différente », a-t-il souligné dans un entretien accordé au quotidien Liberté.

Pour le chef de la délégation de l’UE en Algérie, le Parlement européen a un rôle à jouer dans le domaine des droites de l’homme. « Au Conseil comme à la Commission et aux services extérieurs, la question est abordée, mais pas toujours en public », a-t-il fait remarquer.

Par ailleurs et concernant le dialogue en matière de migration et de mobilité entre l’UE et l’Algérie, Thomas Eckert a souligné qu’il est régulièrement question de discuter de ce sujet avec les autorités algériennes. « Nous avons  tenu une réunion, l’été dernier, qui était très fructueuse. Je crois qu’il faut l’aborder avec calme et sérénité », a-t-il indiqué.

Selon le chef de la délégation de l’UE, les chiffres des arrivées illégales l’année dernière, sont beaucoup moins importants pour la partie Méditerranée occidentale que pour la Méditerranée centrale et même la Méditerranée orientale. « La tendance n’est pas aussi inquiétante que certains discours européens le suggèrent », a-t-il avancé.