Deux semaines après la disparition mystérieuse du jeune activiste, Abdelhamid Bouziza, à Tlemcen, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) se mure dans le silence et ne communique toujours pas sur cette affaire qui agite la toile, notamment après la multiplication de rumeurs concernant le sort du jeune homme.

Activiste au sein du Hirak, Abdelhamid Bouziza a disparu depuis le mercredi 19 octobre 2022 à Tlemcen, wilaya de sa résidence, à l’ouest du pays.

Des sources locales avaient annoncé son arrestation et une perquisition opérée dans son domicile familial. Des publications sur sa propre page Facebook avaient indiqué que des agents de sécurité en tenues civiles l’ont recherché chez lui sans laisser de convocation.

Proches de l’activiste, ces sources ont été informées le 19 octobre dernier par la sûreté de wilaya Tlemcen que Abdelhamid Bouziza a été transféré à Alger.

Or, « des avocats du collectif de défense des détenus d’opinion se sont présenté au niveau des tribunaux de Tlemcen et d’Alger afin de se constituer dans son dossier, mais ils n’ont trouvé aucune trace de lui », a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Contacté par Radio m, un membre du collectif de défense des détenus d’opinion et du Hirak dans la wilaya de Tlemcen a déclaré que l’« affaire de cette disparition reste très mystérieuse, car les services de sécurité ont assuré aux avocats que l’intéressé a été relâché, après enquête et que le parquet près le Tribunal de Tlemcen n‘a pas enregistré l’existence d’un dossier judiciaire concernant Bouziza ».

Depuis hier soir, des rumeurs concernant le sort du jeune disparu ont été partagées sur les réseaux sociaux.

Et Les activistes des droit humains, les avocats et la famille Bouziza ne sont toujours pas éclairés sur le sort du jeune activiste alors que la DGSN se mure toujours dans le silence.