La justice sera une nouvelle fois saisie du dossier de l’ancien parlementaire et militant politique Khaled Tazaghart. Le 17 avril prochain, la chambre pénale près la Cour de Béjaïa examinera le recours formé par l’intéressé contre le verdict le condamnant à une peine privative de liberté de 6 mois ferme, assortie d’une amende de 50 000 dinars.  

Les démêlés judiciaires de Tazaghart trouvent leur genèse dans un appel lancé en vue d’une participation massive à la cérémonie commémorant le quarantième jour des victimes des incendies dévastateurs ayant frappé le village d’Aït Ousalah, dans la commune de Toudja. C’est lors de son acheminement vers les lieux de cette commémoration, en septembre dernier, que les forces de l’ordre l’ont intercepté et placé sous main de justice.

Initialement poursuivi pour “apologie d’actes terroristes” et “atteinte à l’unité nationale”, l’ancien député a d’abord été placé sous contrôle judiciaire avec confiscation de ses documents de voyage, avant qu’un non-lieu partiel ne soit prononcé écartant les chefs d’inculpation criminelle. Déféré devant les instances correctionnelles d’Amizour, il a essuyé une condamnation pour le reste des griefs retenus.

Parallèlement, Tazaghart fait l’objet d’une autre procédure judiciaire devant la juridiction de Sidi M’hamed, où le ministère public a requis une nouvelle peine d’emprisonnement ferme de 6 mois, doublée d’une amende de 100 000 dinars pour des faits d’“outrage à une autorité publique” et de “captation d’images sans autorisation”. Le délibéré est attendu pour le 18 avril.