Depuis l’annonce de l’OMS quant à ses préoccupation relatives à la propagation du nouveau variant du Covid-19 “Mu” et en le classant dans la catégorie “variant à suivre”, toutes les agences sanitaires du monde exprimé leur leur inquiétude vis-à-vis d’un scénario à la variant Delta.

En Algérie et jusqu’à présent, très peu d’infirmations ont circulé au sujet d’une probable propagation du variant dit colombien sur notre territoire. Le président de le fondation nationale pour le promotion de le santé et le développement de le recherche (forem), mustapha khiati, a récemment déclaré que le nombre de contaminations par le nouvelle souche mutante de  coronavirus « mu » reste minime, en expliquant que sa vitesse de propagation est largement inférieure à celle du variant Delta. Cependant, il a également émis l’hypothèse selon laquelle ce variant peut engendrer une quatrième vague s’il venait à se propager en Algérie.

Notons que l’OMS précise que ce variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d'”échappement immunitaire” (résistance aux vaccins), et souligne que des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses caractéristiques.

Ce mardi 28 septembre, le professeur Kamel Sanhadji, directeur de l’Agence nationale de veille sanitaire, a déclaré à la presse qu’il “ne peut affirmer si le variant Mu existe en Algérie”. “Si les gens ne se vaccinent pas et le virus se transforme, c’est possible que ce variant arrive en Algérie”, a-t-il déclaré en marge de l’installation des membres du Conseil national économique, social et environnemental.

Selon l’expert, “presque 100% des cas de contamination actuellement en Algérie sont est dû au variant Delta”. Si la vaccination ne prouve pas son efficacité, tout le travail qui a été fait jusque-là devra être reconduit et l’on sera obligé de reconfiner”, a-t-il ajouté.