Plusieurs tribunaux à travers l’Algérie ont condamné des candidats à des peines de prison ferme pour atteinte à l’intégrité des examens du baccalauréat, session de juin 2024. Ces sanctions interviennent après une vaste campagne de sensibilisation menée avant les épreuves, rappelant la criminalisation désormais en vigueur pour de tels actes.
À Alger, deux candidats libres ont écopé respectivement de deux ans et un an de prison ferme, assortis d’amendes. Ils ont été surpris en flagrant délit de triche, munis de téléphones portables et d’écouteurs pour recevoir des réponses.
Dans la wilaya de Khenchela, le tribunal de Oulad Rechache a condamné deux personnes à deux ans de prison ferme pour fuite de sujets d’examen, l’un des mis en cause étant en fuite.
À Laghouat, une candidate a été condamnée à un an de prison ferme et 100 000 DA d’amende pour avoir publié et divulgué des sujets via des moyens de communication.
Ces peines illustrent la fermeté des autorités face aux tentatives de fraude lors du baccalauréat, examen phare du système éducatif. Les dispositions légales punissant sévèrement ces délits ont été renforcées ces dernières années pour préserver l’intégrité et la crédibilité des examens nationaux.
