Le Club algérois, l’USM Alger, a pris la décision dimanche 28 avril de ne pas participer au match retour de la demi-finale de la Coupe de la CAF, qui était prévu dans la soirée d’hier contre le club marocain, RS Berkane. Une décision motivée par le fait que l’équipe adverse ait persisté à porter son maillot controversé, arborant la carte du Maroc intégrant le Sahara Occidental.
Tout semble ne pas arrêter le club marocain dans sa démarche d’arborer des signes politiques sur son maillot, pourtant les lois de la CAF et de la FIFA sont claires sur le sujet. Mais, à ce sujet, l’influence de la Fédération royale marocaine de Football sur le football africain est bien apparente, et son président, qui était également président du RS Berkane et membre du conseil exécutif de la CAF attire de plus en plus des regards sur sa façon d’étendre son influence.
La première manche de cette rencontre n’avait pas eu lieu à Alger il y a une semaine, suite au refus du club marocain de jouer sans son maillot controversé. Ce maillot, floqué de la carte du Maroc incluant le Sahara occidental, avait été confisqué par les douanes algériennes à l’arrivée de la délégation du RS Berkane, 48 heures avant le début de la rencontre, à l’aéroport d’Alger.
L’USMA, par cette action, a manifesté son refus catégorique de participer à un événement sportif entaché de politiques. Cette décision marque un fort engagement pour préserver l’intégrité sportive et éviter que des enjeux politiques ne viennent interférer avec le jeu.
Le refus de jouer de l’USM Alger met en lumière les tensions politiques persistantes entre l’Algérie et le Maroc concernant la question du Sahara occidental. Cette affaire pourrait avoir des répercussions sur les relations sportives entre les deux pays et souligne l’importance de séparer les enjeux politiques des compétitions sportives pour garantir leur juste déroulement.
Au courant de la semaine passée, une délégation du club algérois, assistée par la FAF et des avocats internationaux, ont porté plainte sur cette affaire auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) en Suisse, et ce dernier devra trancher dans l’affaire les jours qui viennent.
