Rencontre Tebboune-partis : le PT réclame l’abolition des lois liberticides - Radio M

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Rencontre Tebboune-partis : le PT réclame l’abolition des lois liberticides

Radio M | 22/05/24 20:05

Rencontre Tebboune-partis : le PT réclame l’abolition des lois liberticides

Selon un communiqué rendu public ce mercredi, la Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a évoqué hier lors de la rencontre de Tebboune avec les partis politiques représentés aux Assemblées élues, nationale et locales,  la question des détenus d’opinion et des loi liberticides adoptées par l’Algérie ces dernières années.

En effet, la première responsable du PT, a parlé de plusieurs dossiers importants au niveau national et international. Concernant l’aspect politique au pays, elle a évoqué la nécessité de créer un climat de sérénité en levant les restrictions sur la pratique politique et médiatique, en revoyant la gestion de la publicité publique afin que sa distribution soit équitable. « Les journaux inexistants réellement jouissent de privilèges, tandis que les vrais journaux ne bénéficient pas».

Elle a également plaidé dans ce contexte en faveur de la « libération des prisonniers d’opinion et des prisonniers politiques et de la cessation des poursuites judiciaires pour des raisons politiques ».

Louisa Hanoune a appelé aussi dans son intervention à l’abolition de l’article 87 bis du Code pénal, qui ouvre selon elle « la porte à la restriction, voire à la criminalisation, du travail politique, syndical et journalistique ».

Considérant que la loi électorale était régressive et qu’il était nécessaire de la revoir, la candidate à la prochaine élection présidentielle  a appelé à « revoir tout l’arsenal de lois émanant de la Constitution de 2020, qui a été rédigée et adoptée sans impliquer le peuple ».

Par ailleurs, Louisa Hanoune a souligné devant Tebboune qu’il faut « éviter d’exercer toute pression sur les organisations syndicales en leur demandant de soutenir un candidat, puisque, selon elle, les syndicats représentent des citoyens et citoyennes, ou chacun a sa conscience et donc le droit d’exercer son libre jugement à l’occasion des rendez-vous électoraux ». « L’indépendance des syndicats est une question cruciale » a-t-elle noté.