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Rencontre Tebboune-partis: le FFS et Jil Djadid plaident pour l’ouverture politico-médiatique

Radio M | 22/05/24 15:05

Rencontre Tebboune-partis: le FFS et Jil Djadid plaident pour l’ouverture politico-médiatique

Les partis politiques Jil Djadid et le Front des forces socialistes (FFS) ont plaidé mardi en faveur de l’ouverture politique et médiatique.

Dans son intervention devant le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune et les autres partis réunis à Alger, le président de Jil Djadid, Soufiane Djilali, a estimé que la pensée unique provoque la défiance des citoyens. « Toute tentation d’homogénéisation de la pensée par la contrainte créera une réaction de défiance et de perte de confiance des citoyens. Si l’espace de l’expression libre est réduit, alors la parole peut devenir subversive » a-t-il affirmé selon un texte rendu public par le parti ce mercredi .

Jil Jadid ajoute qu’il « espère que le débat public soit ouvert largement, permettant la confrontation des idées et des projets dans les médias nationaux à l’effet de renforcer les liens entre les citoyens et la classe politique, qu’elle soit au pouvoir ou dans l’opposition ».

« L’organisation politique du pays dans le cadre de l’Etat de droit et des libertés constitutionnelles, ouvrira la perspective de réformes économiques et sociales profondes absolument nécessaires pour notre avenir » estime-t-il. Pour ce parti cette première rencontre est appelée à être renouvelée pour parvenir à un consensus.

« Si le cadre du dialogue instauré aujourd’hui est institué, alors il pourra devenir le lieu d’une réflexion puis d’un consensus national sur les nécessaires, bien que parfois douloureuses, réformes pour engager le pays sur la voie d’un développement accéléré sous l’égide d’un Etat souverain et maître de son destin » souligne Soufiane Djilali.

De son côté, le FFS, par la voix son premier secrétaire Youcef Aouchiche, a réclamé des mesures d’apaisement à même de créer un climat politique serein à la veille des élections présidentielles.

« A la veille d’une échéance politique importante pour le pays, nous vous appelons à prendre des mesures de détente en déverrouillant les champs politiques et médiatique, en libérant les détenus d’opinion et en ordonnant la cessation du harcèlement de citoyens pour des publications critiques non diffamatoires, ainsi que la nécessité de l’abrogation ou la réforme de certaines lois qui sont en contradiction avec l’esprit de la constitution et les principes démocratiques et de l’Etat de droit » a indiqué Youcef Aouchiche.

Parmi ces textes : l’article 87bis du code pénal, la loi sur les syndicats, la loi sur l’information et la loi sur les élections. «Ainsi que l’urgence de mettre fin à la détention provisoire qui doit constituer une exception alors qu’elle est devenue la règle au niveau des instances judicaires. Comme nous souhaitons que les partis soient associés à l’élaboration de la loi sur les partis politiques », ajoute aouchiche.

Selon lui, ces mesures seront de nature à créer un climat politique apaisé rétablissant la confiance et favorisant le débat démocratique et la confrontation saine des projets politiques.