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Présidentielle : plusieurs partis politiques appellent Tebboune à briguer un second mandant

Radio M | 26/05/24 13:05

Présidentielle : plusieurs partis politiques appellent Tebboune à briguer un second mandant

Après le RND et El Bina de Bengrina, deux partis politiques, en l’occurrence, El-Karama et le FMN ont décidé d’apporter leur soutien à la candidature de Tebboune pour un second mandat. Des images qui renvoient à l’ère de Bouteflika et qui rappellent étrangement des rencontres qui ont marqué les algériens à l’instar de l’initiative de la Coupole d’Alger en février 2019.

En effet, le Secrétaire général du parti El-Karama, Mohamed Daoui a annoncé, samedi, que sa formation politique soutenait la candidature « du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour un second mandat à l’élection présidentielle, fixée au 7 septembre prochain ».

Pour Mohamed Daoui, cette démarche s’inscrit dans le cadre du maintien de « la stabilité du pays et les grandes réformes que (Tebboune) a entamées durant son premier mandat »,

De son côté, le Front du militantisme national (FMN) a expliqué que son initiative intervient en vue de « parachever les réformes économiques et sociales ».

Avant El-Karama et le FMN, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a assuré que « son parti s’alignera dans un seul rang au côté du président de la République Abdelmadjid Tebboune et le soutiendra fermement pour poursuivre le processus des réformes profondes afin d’atteindre la totalité de leurs objectifs ».

Ces soutiens interviennent alors que le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune ne s’est pas encore prononcé s’il briguera ou non un autre mandat. Mais, ils révèlent aussi que le candidat sortant est bien parti pour renouveler son mandat.

En effet, Abdelakader Bengrina ne va pas s’aventurer à annoncer publiquement son soutien sans avoir au préalable l’onction présidentielle. Aussi, la présidence n’a pas réagi à cette annonce. Un autre signe qui accrédite cette thèse : la création de la coalition des partis de la majorité présidentielle, le lendemain de la rencontre entre Abdelmadjid Tebboune et les partis. Cette coalition ressemble à s’y méprendre à celle qui s’était constituée autour du défunt président, Abdelaziz Bouteflika. Une alliance qui avait conduit au soulèvement populaire de 2019.