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Politique : Le FFS veut peser sur la prochaine présidentielle  

Radio M | 02/03/24 12:03

Politique : Le FFS veut peser sur la prochaine présidentielle  


Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé vendredi sa pleine détermination à contribuer à faire de l’élection présidentielle de 2024 l’occasion d’un grand débat national.

« Quelque que soit la forme que décideront en toute autonomie nos instances nationales, le FFS, fort de ses propositions, exprime sa pleine détermination à contribuer à faire de ce rendez-vous avec la Nation l’occasion d’un grand débat national qui posera les jalons d’une Algérie souveraine, libre et prospère », a déclaré le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche dans son allocution d’ouverture à l’occasion de la session ordinaire du Conseil national du parti tenu hier à Alger.

Pour le FFS, la prochaine présidentielle peut constituer « l’occasion d’établir un nouveau rapport avec les algériennes et les algériens en rompant avec la logique néo-patrimonialiste et en respectant leur droit de s’exprimer, de s’organiser et de participer, à travers leurs représentants légitimes, à la gestion des affaires publiques ».

Le FFS n’a pas précisé s’il présentera ou non un candidat pour ce rendez-vous électoral. Cependant, il a affirmé « que la décision finale du FFS ira dans le sens de l’intérêt national et sera conforme aux objectifs fixés par les résolutions du 6ème Congrès ».

« Actuellement objet de toutes les spéculations sur fond de rumeurs et de désinformation propagées aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur- cette échéance capitale devra permettre au pays de sortir renforcé en donnant plus de légitimité aux institutions, de sortir de l’improvisation et de dépasser les blocages qui entravent son développement économique et social », estime Youcef Aouchiche.

La dernière fois que le FFS a participé à l’élection présidentielle, c’était en 1999. Son candidat, le défunt, Hocine Ait Ahmed s’était retiré de la course à la veille du scrutin en compagnie de cinq autres candidats au motif d’un parti pris des « décideurs » et de l’administration en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika.  

Par ailleurs, le premier secrétaire a rappelé que le FFS n’a pas « cessé d’alerter sur les risques d’une gestion unilatérale, sans concertation et sans débats, des affaires de la nation, risquant de conduire à la marginalisation puis à la défiance de larges pans de la société ».

« Considérer toute dynamique politique et sociale comme une potentielle menace pour le pays est une attitude fébrile, préjudiciable à la stabilité du pays », note le premier secrétaire du FFS avant d’ajouter que son parti reste convaincu « que le rétablissement de la vie politique, syndicale, associative et sociale est une condition pour renforcer le lien de confiance entre le peuple et les institutions de la République ».