Le procès du lanceur d’alerte Noureddine Tounsi, initialement prévu ce mercredi, a été reporté au 7 février prochain par le président de la chambre pénale de la Courd’Alger.
Il s’agit du second report inexpliqué dans cette affaire visant le lanceur d’alerte, condamné à deux ans ferme en première instance. Le même juge avait déjà ajourné le procès au 31 janvier, officiellement en raison du défaut de comparution d’un témoin.
Par ailleurs, le magistrat a refusé d’examiner les demandes de libération des accusés détenus, au premier rang desquels figure Noureddine Tounsi, apprend-on de source proche du dossier. Une « entorse sérieuse aux droits de la défense »dénoncée par les avocats qui rappellent que la loi « impose un examen des requêtes dans des délais raisonnables ».
Pourtant, le principal accusé dans cette affaire, Samir Lounesen l’occurrence a été libéré en décembre dernier, après avoir écopé de deux ans de prison dont une ferme. De quoi interroger sur le traitement différencié réservé au lanceur d’alerte…