L’Union pour le changement et le progrès (UCP), présidé par l’avocate et l’ancienne magistrate, Me Zoubida Assoul, a annoncé ce vendredi 1er mars sa participation à la prochaine élection présidentielle algérienne, qui aura lieu en décembre prochain.
En effet, lors de la tenue de son premier Conseil national ordinaire de 2024 au siège du parti à Alger, les membres du bureau national ont adopté et acté la participation de l’UCP aux élections présidentielles de décembre 2024 et désignent la présidente du parti, Me Zoubida Assoul, pour être candidate à la candidature et représenter le parti dans ce rendez-vous électoral.
Prenant la parole lors d’une conférence de presse, organisée à l’issue du conseil national, la présidente de l’UCP a déclaré que “le parti prendra part aux élections, sous condition que des garanties de transparence soient faits par les pouvoirs publics, que des mesures d’apaisement soient engagées et les libertés politiques et individuelles soient respectées”.
Elle a assuré que “le parti ne s’engage pas dans ce projet en tant que figurant, mais plutôt pour gagner. Ajoutant que cela se fera par “notre projet, nos convictions et par le peuple. Le peuple avec qui on a partagé des volontés communes durant le Hirak”.
La piste d’un candidat consensuel de l’opposition est toujours valable
Rappelant les réunions, tenues durant l’été 2023 avec des partis de l’opposition, pour participer aux élections présidentielles avec un candidat consensuel, Me Zoubida Assoul, a déclaré que “la porte est toujours ouverte à ce projet, malgré le non-aboutissement d’un consensus entre les partis, en raison des divergences politiques entre les différentes formations”.
Sur les divergences entre les citoyens et certains partis politiques qui avaient décidé de boycotter les élections de décembre 2019 et les législatives de juin 2021, la présidente de l’UCP a indiqué que le contexte politique et la situation géopolitique du pays ne permettent pas de boycotter ou de laisser le pouvoir actuel continuer dans son échec. “On ne change pas de système en regardant de loin”, assure Me Assoul. Et pour cela, elle a déclaré qu’elle “fait appel aux millions d’Algériens qui ont sorti durant le Hirak et avec qui on partage la même volonté de changement”.
