Le journaliste algérien et représentant de l’organisation Reporters sans frontières (RSF) en Afrique du nord, Khaled Drareni, est lauréat du prix “Anoche tuve un seño” de la liberté de la presse, décerné par l’organisation espagnole Committed optimists awards pour cette année 2023.

Connu pour son engagement au service de la liberté de la presse en Algérie et dans l’ensemble de la région du Maghreb, Khaled Drareni est le premier journaliste algérien récipiendaire de ce prix. Dans un tweet, il a dédié son prix aux trois journalistes emprisonnés : les deux journalistes marocains lourdement condamnés, Omar Radi et Soulaimane Raissouni et l’algérien Ihsane El Kadi.

Contacté par Radio M, le journaliste s’est dit honoré de recevoir cette distinction. « Le travail que j’ai accompli et que je continue d’accomplir va dans le sens de la défense de notre profession et de la liberté de la presse de manière générale », a-t-il souligné.

Pour lui, le mot optimiste est le maitre mot de cette distinction. « J’ai toujours été optimiste et je continuerai à l’être et à m’engager au service de la liberté de la presse en Afrique du nord et dans le monde », assure-t-il.  

Le prix “Committed optimists” récompense dans plusieurs catégories, chaque année, des hommes et des femmes “qui promeuvent activement des valeurs éthiques, philosophiques, morales, économiques, scientifiques et culturelles qui ouvrent de nouveaux horizons pour l’avenir de l’humanité”. En 2022, il avait été attribué à la journaliste mexicaine Anabel Hernandez. Il a également récompensé, par le passé, la journaliste Malén Aznarez , présidente de la section espagnole de RSF, et, dans d’autres catégories, la militante et prix Nobel iranienne Shirin Ebadi et la militante écologiste suédoise Greta Thunberg.

Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’année, ayant exercé dans plusieurs médias, Khaled Drareni, fondateur du site électronique « Casbah Tribune » est représentant de RSF en Afrique du Nord depuis 2022. En raison de sa couverture du « Hirak », il a été emprisonné en mars 2020. Il sera libéré 11 mois plus tard.