«L’homme politique algérien, Karim Tabbou, a été victime d’un enlèvement et d’une détention forcée, par les services de la sécurité intérieure (DSI) en septembre 2019, où il a été torturé et menacé au centre connu par le nom de ( Aântar ) », ont dénoncé ses avocats ce mercredi 16 décembre 2020, lors d’une conférence de presse tenue à Alger.

« Karim Tabbou a été enlevé par la DSI à son domicile et a été conduit au centre de Aântar sans le signaler au procureur de la République. Selon la loi cette détention est un enlèvement et une détention forcée. En tant qu’avocats, nous mettons au défis quiconque de démonter le contraire » a martelé l’avocat de Tabbou, Me Toufik Bellaala.  

Le collectif d’avocats a notamment rappelé lors de cette conférence que « Karim Tabbou a été torturé et menacé lors de son enlèvement par les éléments de « Aântar », et qu’il avait demandé lors de son procès du mois de mars 2020, l’ouverture d’une enquête dans cette affaire. « Rien n’a été fait par la justice depuis sa demande » ont confirmé les avocats !

La défense de Karim Tabbou a cité dix infractions dans son dossier lors de la conférence. « La situation des droits humains en Algérie est dangereuse » ont-ils alerté !