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Le procès d’Abderrazak El Para reporté à la prochaine session criminelle

Radio M | 22/05/24 16:05

Le procès d’Abderrazak El Para reporté à la prochaine session criminelle


Prévu pour ce mercredi 22 mai 2024, le procès du principal cerveau de l’enlèvement de 32 touristes européens dans le désert algérien en 2003, Amari Saïfi, alias Abderrazak El Para,a été reporté à la prochaine session criminelle, par le tribunal criminel de première instance de Dar El-Beida (Alger).

Abderrazak El Para, est un ancien parachutiste qui a rejoint les rangs des terroristes du GIA, puis ceux du Groupe salafiste pour la prédilection et le combat (GSPC).

Selon des sources médiatique, il s’est présenté devant le juge aujourd’hui, mais sa défense a demandé le report du procès en raison de l’absence de plusieurs victimes et témoins, dont certains sont à l’étranger.

La même source a indiqué que cet auteur de plusieurs actes terroristes dans le procès est resté en attente pendant 20 ans, est arrivé dans la salle d’audience « sous haute sécurité ou il a apparu en bonne forme ».  

Plusieurs médias ont également indiqué que « Abderrazak El Para a été entendu, dimanche, à la prison d’El Harrach par le juge du tribunal criminel ou il a été informé de la décision de renvoi, conformément aux procédures légales en vigueur, avant l’ouverture du procès ».

Détenu depuis fin 2004 dans les prisons algériennes, le cerveau de l’enlèvement en 2003 des 32 touristes autrichiens et allemands, dans le désert algérien, Abderrazak El Para, devait comparaître devant le juge, avec 26 de ses coaccusés, dont plusieurs sont en fuite.

El Para et ses co-accusés sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation : «atteinte au pouvoir dans le but de le faire tomber, ou le changer», «incitation des citoyens à prendre les armes contre l’autorité de l’Etat ou les uns contre les autres», «atteinte à l’unité nationale», «organisation et commandement d’une bande armée pour porter atteinte à la sécurité de l’Etat dans le but de voler et se partager les biens publics, d’attaquer et de s’opposer aux forces publiques», «création et commandement d’une organisation terroriste armée pour semer la terreur au milieu de la population», «création d’un climat d’insécurité», «agression physique et morale contre les personnes», «détention, commerce, importation et exportation d’armes à feu et de munitions», «homicides volontaires avec préméditation dans le cadre d’une organisation criminelle transnationale».

Extradé de la Libye en octobre 2004, après avoir été livré par des rebelles tchadiens qui l’avaient arrêté avec plusieurs de ses compagnons d’armes sur leur territoire, Abderrazak El Para, a été auteur de nombreux actes terroristes commis au début des années 1990 sous l’égide du GIA, puis sous la coupe du dissident GSPC (alors dirigé par Hassan Hattab), El Para, ancien parachutiste qui a déserté les rangs de l’armée. Il s’est illustré au début des années 2000 par des opérations sanglantes, notamment à Batna.