Dans un contexte national et régional teinté d’enjeux sécuritaires et socio-économiques prégnants, le Parti des travailleurs (PT) a décidé de rompre avec l’abstentionnisme qui avait caractérisé sa ligne de conduite ces dernières années. 

Lors d’une réunion de son Comité central, l’instance dirigeante a opté, à l’unanimité, pour une participation active à l’imminente joute électorale présidentielle programmée le 7 septembre prochain.

Cette résolution intervient en dépit des réserves émises quant au cadre juridique régissant le scrutin, jugé entravant “la libre candidature” et empreint des relents du système du parti unique. Selon la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, cette décision prévaut sur les griefs nourris envers la loi organique relative aux élections et les “pratiques héritées”d’une ère révolue.

Dans un contexte qualifié de “non ordinaire”, marqué par les défis sécuritaires régionaux émanant de la zone tourmentée du Sahel et des velléités de “l’entité sioniste et son relais émirati”,Louiza Hanoune a plaidé pour une mobilisation populaire accrue. Aux enjeux extérieurs s’ajoutent les aspirations intérieures, incarnées par les attentes pressantes des citoyens en termes de conditions de vie dignes et de rétablissement des pleines libertés politiques.

Face à ces défis multidimensionnels, le PT estime ne pouvoir demeurer simple spectateur ou commentateur passif des développements nationaux, régionaux et internationaux. Un appel a été lancé pour la garantie des conditions permettant au peuple algérien de s’exprimer librement, gage de consolidation de la nation selon le parti.