Le café presse politique de Radio M a traité d’une actualité sombre et inquiétante, avec l’espoir de la dépasser un jour prochain. Le conseil d’Etat a rendu deux jugements différents dans les affaires similaires du PST et de l’UCP poursuivis en avril dernier, par le ministère de l’Intérieur, pour retard prétendu dans la tenue de l’AG de mise en conformité. Leur deux responsables, Mahmoud Rechidi et Zoubida Assoul, ont expliqué, sur le plateau de Khaled Drareni, les processus qui ont débouché, paradoxalement, sur la suspension du PST et à l’inverse, sur le rejet de l’action du ministère dans le cas de l’UCP pour le volet suspension (une autre action en dissolution est toujours pendante).
Point d’entrée d’une actualité de la répression, qui enfle de semaine en semaine, entre nouvelles détentions, condamnations et menaces sur l’intégrité des détenus d’opinion avec le lancement d’une grève de la faim de 40 parmi eux à la prison d’El Harrach. Sur ce tableau peu engageant, est venu s’ajouter le scandale naissant des fuites sonores au sujet d’une opération des services algériens contre les opposants exilés. Lotfi Nezzar apparaît dans le rôle d’un facilitateur dans le document audio qui a été publié par Amir DZ, et une liste additive de personnalités publiques menacées en Algérie même, a suscité la réaction de RadioM dont deux ressources humaines ont été cités. Aucun démenti n’est survenu, comme dans l’affaire de la vidéo prêtée à Guermit Bounouira. L’Alerte sur la dérive sécuritaire algérienne est elle encore audible ? CPP en vidéo, c’est ici.
