La CIA aurait été informée des mouvements du général Qassem Soleimani à partir de Damas (NBC News) - Radio M

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La CIA aurait été informée des mouvements du général Qassem Soleimani à partir de Damas (NBC News)

La Rédaction | 12/01/20 11:01

La CIA aurait été informée des mouvements du général Qassem Soleimani à partir de Damas (NBC News)

Israël a aidé l’armée américaine à éliminer le chef des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, le général Qassem Soleimani, a rapporté la chaîne NBC News.

Cette aide, a précisé vendredi soir la chaîne américaine, a consisté en la confirmation à la CIA de renseignements concernant la localisation de ce haut responsable militaire iranien en prévision de la frappe qui l’a tué, le 3 janvier dernier à Bagdad, lui et Abou Mehdi Al Mouhandis, responsable d’une importante milice irakienne pro-iranienne.

Selon NBC News, ce sont des informations envoyés à la CIA de Damas qui ont permis d’identifier l’appareil dans lequel se trouvait Qassem Soleimani, en route pour Bagdad où il sera tué.

Pour rappel, l’Etat d’Israël a affirmé ne pas avoir été impliqué dans cette opération anti-iranienne. Toutefois, la coopération sécuritaire poussée entre les Etats-Unis et leur principal allié au Proche-Orient rend ces informations parfaitement plausibles, d’autant plus plausibles que les Israéliens font tout, depuis des années, pour persuader la Maison-Blanche, d’attaquer l’Iran et de ne pas se contenter à son égard de sanctions économiques.

La mort de Qassem Soleimani a été à l’origine d’une tension, encore très vive, dans la région. Le Parlement irakien a voté une motion demandant aux troupes américaines présentes en Irak d’évacuer le pays. En réponse aux menaces de représailles iraniennes, le président américain Donald Trump a menacé d’attaquer des dizaines de « sites importants pour l’Iran », dont des sites cultuels. Le 8 janvier 2020, le lendemain d’imposantes funérailles organisées pour le chef militaire iranien assassiné, l’Iran lançait des missiles contre des objectifs US en Irak, une attaque qui, toutefois, n’a pas fait de victimes.