La décision est tombée hier : l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom) a tranché en faveur du journaliste vedette de TV5 Monde Mohamed Kaci, au cœur d’une intense controverse depuis son interview incisive du porte-parole de l’armée israélienne le 15 novembre dernier.

Saisie à ce sujet, l’instance de régulation a estimé que “le choix des questions posées par les journalistes à leurs invités relève de la liberté éditoriale”. Selon l’Arcom, les règles déontologiques qui s’imposent aux reporters “ne sont pas opposables par l’Arcom aux éditeurs de services”audiovisuels.

En clair, Mohamed Kaci est blanchi pour sa question piège en fin d’entretien, où il osait un parallèle entre les méthodes de l’armée israélienne et celles du Hamas. L’échange musclé qui s’en était suivi avait provoqué un tollé, des réactions outrées du camp pro-israélien et un rappel à l’ordre de la direction de TV5 Monde contre son journaliste. 

Mais l’Arcom a tranché : la chaîne a outrepassé ses droits en sanctionnant son présentateur vedette pour ce qu’elle avait qualifié de “manquement aux règles journalistiques”. Mohamed Kaci ne peut donc se voir reprocher cet échange houleux dans l’exercice de ses fonctions.