Fermeture des espaces de débat : Jil Jadid s’interroge sur « les véritables intentions des autorités » - Radio M

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Fermeture des espaces de débat : Jil Jadid s’interroge sur « les véritables intentions des autorités »

Radio M | 27/04/24 17:04

Fermeture des espaces de débat : Jil Jadid s’interroge sur « les véritables intentions des autorités »

Le parti politique Jil Jadid, présidé par Soufiane Djilali, s’interroge sur « les véritables intentions des autorités qui ont fermé les espaces de débat » malgré l’approche des élections présidentielles.

« Jil Jadid s’interroge sur les raisons pour lesquelles les autorités ont fermé les espaces de débat. Il est, de ce fait légitime de s’interroger sur leurs véritables intentions » indique un communiqué du parti publié ce samedi 27 avril 2024.

« Pour des raisons incompréhensibles, le débat public n’est jusqu’à présent toujours pas entamé. Les médias publics et privés sont inanimés et la société politique encore en hibernation » regrette-t-il.  

Pour le Parti de Soufiane Djilali, « le rendez-vous du 7 septembre doit être celui qui ouvre le champ à un véritable débat politique, libre, sérieux et porteur d’une véritable conscience des enjeux ».

D’après lui, « le destin de l’Algérie ne doit en aucun cas être hypothéqué par des calculs politiciens ou par des intérêts personnels ».

Dans le même document, Jil Jadid a réaffirmé sa volonté de « contribuer à construire les fondements démocratiques du pays et à participer à l’avènement de l’Etat de droit » mais a précisé qu’il attend « la manifestation d’une claire volonté de la part des autorités pour une élection qui ouvrira de nouvelles perspectives ».

« Le Conseil Politique, souhaite élargir ces consultations aux partis et aux personnalités nationales pour une évaluation plus précise de la situation du pays et entrevoir la possibilité d’une coopération en vue d’une évolution politique du pays dans les meilleures conditions » a noté le parti qui a indiqué la tenue d’un conseil national à la fin du mois de Mai, souhaitant que « les conditions d’un scrutin utile pour la nation seront rapidement réunies ».