Comme souvent en pareille période, de nombreuses chancelleries occidentales rencontrent des leaders politiques algériens pour tenter de cerner les enjeux qui entourent la prochaine élection présentielle.

C’est le cas par exemple de l’ambassadrice du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en Algérie, Sharon Wardle à Alger qui a rencontré le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina

. Selon un communiqué publié par la formation politique, les deux parties ont évoqué plusieurs questions importantes dont la présidentielle du 7 septembre prochain. « La discussion a porté sur des sujets importants à leur tête les élections présidentielles ».

Il y’a quelques semaines, La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a rencontré le chargé d’affaires à l’ambassade du Brésil, Mauricio Alves Da Costa. Selon un communiqué du PT, le diplomate avait soulevé la question des présidentielles pour savoir si la Secrétaire générale sera candidate. Elle avait répondu selon la même source « que dans tous les cas, considérant l’importance de cette échéance et tenant compte du contexte mondial lourd de dangers pour les nations, le Parti des travailleurs ne saurait rester en marge d’un rendez-vous qui sera une occasion de mobiliser la majorité du peuple autour de ses aspirations et permettra d’avancer les solutions aux problèmes qui persistent encore ».

Le même diplomate a également rencontré des représentants du Front des forces socialités (FFS). Selon un communiqué du parti, « les échanges ont porté sur plusieurs questions liées à la situation politique et sur le développement des relations bilatérales entre l’Algérie et le Brésil ».

Ces rencontres qui interviennent souvent à la veille d’échéances électorales et s’inscrivent dans le cadre d’échanges de nature à permettre aux partenaires de l’Algérie de mieux comprendre la situation politique, les forces en présence et les enjeux de l’élection. Une manière aussi de renforcer la coopération à travers les différents acteurs politiques.