Le dossier du jeune activiste, Mohamed Tadjadit, sera présenté devant la chambre d’accusation de la Cours d’Alger, le 8 mai prochain a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Qualifié de « poète du Hirak», Mohamed Tadjadit a été placé sous mandat de dépôt fin janvier 2024. Comme pour les fois précédentes lorsqu’il a été arrêté, les autorités judiciaires lui reprochent ses propos exprimés sur les réseaux sociaux. Une vidéo sur l’équipe nationale, après son élimination de la coupe d’Afrique, l’a conduit en prison.

Selon la même source, il est poursuivi pour « apologie et incitation aux actes terroristes », « utilisation de la technologie de communication pour soutenir les activités et les organisations terroristes et la diffusion d’une façon volontaire ou involontaire de ses idées » et ce, en vertu des articles 87 bis 12 et 87 bis 4 du code pénal.

« Quant aux délits, il est accusé d’outrage à corps constitué », de « diffusion de publications au regard du public de nature à nuire à l’intérêt national » et « d’incitation à l’attroupement » et ce, en vertu « des articles, 100 paragraphe 1 et 96 du code pénal » a indiqué le CNLD.

Selon sa famille, le détenu d’opinion a été « dernièrement brutalisé par un gardien de la prison d’El Harrach » ou il croupit depuis le mois de janvier 2024.

Le 15 mars 2024, Mohamed Tadjadit avait informé sa famille « qu’un gardien de la prison d’El Harrach l’a agressé physiquement et que deux autres employés du même centre pénitencier ont témoigné en faveur du gardien qui a notifié à l’administration que c’est le jeune détenu qui l’a tabassé », avait indiqué la famille.