Les prières communes effectuée traditionnellement dans les mosquées de l’ensemble du pays sont, désormais, suspendues, aux fins d’éviter la propagation du coronavirus.

Cette annonce en a été faite, mardi matin, par la Commission des Fatwas dépendant du ministère des Affaires religieuses et du Waqf. 

Pour rappel, le dernier bilan de cas confirmés du coronavirus (COVID-19) enregistrés jusqu’à lundi en Algérie est de soixante (60) dont quatre (4) décès.

Le gouvernement algérien avait décidé le 16 mars de suspendre temporairement, toutes les dessertes de voyageurs aériennes et maritimes entre l’Algérie et plusieurs régions du monde qui connaissent la propagation de la pandémie de “coronavirus”, comme mesure consacrant “l’isolation géographique”, à l’effet de renforcer les mesures préventives et réduire les dangers de la propagation de la pandémie.

Des mesures ont été prises pour la fermeture des espaces de loisirs notamment ceux commerciaux de la capitale.

Des appels ont été lancé pour suspendre les manifestations par de nombreuses personnalités notamment Me Badi et Bouchachi. Des collectifs d(étudinats ont également appelé à suspendre la manifestations des étudiants jusqu’à la fin de l’épidémie.

Le collectif de la société civile pour la transition démocratique a, de son côté , tout en appelant à suspendre les manifestations, a affirmé qu’il “agira pour préserver la dynamique populaire sans l’exposer au risque de  contagion inhérent aux marches”.

Le collectif “invite aussi les Hirakistes à remplacer temporairement les manifestations par des initiatives citoyennes, telles que la poursuite de l’expression, sous d’autres formes que les marches, des revendications du Hirak, de la solidarité avec les détenus… le génie populaire saura innover là encore.

Il appelle aussi à mettre en oeuvre des opérations de sensibilisation, de prévention contre le virus et de solidarité nationale.