La Cour d’appel de Constantine a rendu, ce 26 octobre, sa décision dans l’affaire du militant associatif Brahim Laalami et ses coaccusés. La peine de huit ans de prison prononcée en première instance a été réduite à cinq ans de prison ferme.
Lors de l’audience de son procès en appel, le couin de Laalami, le principal accusé, a déclaré devant le juge qu’il a été contraint, notamment par la violence physique, de signer des propos impliquant Brahim Laalami dans cette affaire dans laquelle il est poursuivi pour possession, achat et transport de drogue dans le but de la vendre.
En détention à la prison de Boussouf à Constantine, Brahim Laalami est en grève de la faim depuis 83 jours. Une grève qu’il a entamée le 3 août 2023, date de l’énoncé du verdict de huit ans de prison ferme par le tribunal de première instance à son encontre. Le jour de son procès en appel, il a été ramené à la salle d’audience sur un fauteuil roulant.
