Dans un communiqué publié ce lundi 5 février 2024, l’organisation de défense des droits humains Amnesty International demande aux autorités algériennes de libérer toutes les personnes encore incarcérées pour avoir exercé leurs libertés fondamentales.
Cet appel intervient après la remise en liberté en janvier dernier de plusieurs militants, dont Kamel Aissat, Houssam Chebahi, Mahfoud Bedrouni, Youcef Lebiar, Boualem Boudissa, Abderahim Karna, Ahmed Manseri, Massinissa Messaoudi, Ayoub Chahtou et Hamou Mesbah. « Certains ont fini de purger leur peine tandis que d’autres ont été acquittés par la justice », souligne l’ONG.
Cependant, Amnesty International rappelle dans son communiqué que de nombreuses personnes sont toujours emprisonnées en Algérie pour avoir simplement exprimé une opinion dissidente ou milité pacifiquement pour leurs idées. L’on cite entre autres, Ihsane El Kadi, directeur de Radio-M et Mustapha Bendjama journaliste et rédacteur en chef du journal Le Provincial.
L’organisation exhorte ainsi les autorités « à libérer toutes les personnes qui sont encore détenues pour l’exercice de leur liberté d’expression, d’opinion et d’association », des droits fondamentaux garantis par les conventions internationales ratifiées par l’Algérie.
