Des milliers de personnes ont marché à Alger mardi 26 novembre lors de la 40e manifestation hebdomadaire depuis le début du mouvement du 22 février, exprimant leur refus de la tenue de la présidentielle du 12 décembre alors que la campagne électorale se poursuit.

Les manifestations du mardi, initiés par les étudiants le 26 février en réplique à celles massives du vendredi, sont devenues dominées par d’autres tranches de la société. Celle de ce mardi a démarré comme d’habitude de la Place des martyrs et a parcouru la rue Larbi Ben Mhidi avant de se terminer près de la Grande Poste.

“Dégage Gaïd Salah, il n’y aura pas d’élection cette année”, “Pas d’élections avec le gang au pouvoir” et “les généraux à la poubelle”, ont longtemps répété les manifestants pour rejet un scrutin considéré comme une opération de recyclage du régime.

Le mouvement populaire se poursuit à l’heure où les 5 candidats continuent de parcourir le pays pour tenir des meetings. Leurs rassemblements sont chahutés par des manifestants qui font souvent l’objet d’arrestations et de poursuites judiciaires. 

Dans une dizaine de villes, les manifestants ont même intensifié le mouvement avec des marches quotidiennes, souvent nocturnes. C’est le cas à Oran, Constantine, Sétif, Béjaïa, Bordj Bou Arreridj, Oued Souf, Annaba, Jijel et d’autres endroits.