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12 syndicats du CSA appellent à un sit-in de protestation le 1er mai

Radio M | 23/04/24 16:04

12 syndicats du CSA appellent à un sit-in de protestation le 1er mai

12 syndicats des travailleurs, réunis autour de la Confédération des syndicats algériens (CSA), ont appelé à un sit-in devant le siège du ministère du Travail le 1er mai 2024. Un sit-in qui se veut une “une journée de colère et de protestation”.

Dans un communiqué publié, lundi 22 avril, par le CSA, signé par 12 syndicats, dont ceux de l’éducation nationale et de la santé, ils affirment qu’ils ont “déjà alerté contre la fermeture et les restrictions et la volonté d’imposer une réalité syndicale qui n’est pas conforme avec les principes de liberté d’exercice syndicale, garantit par la constitution et les conventions internationales paraphées par l’Algérie”.

“Le CSA a décidé de considérer la journée internationale du travail comme une journée de colère et de protestation, et ce, en organisant un sit-in devant le siège du ministère du Travail le 1er mai 2024”, assurent les syndicats. Ils estiment qu’il est urgent “d’asseoir le dialogue et la négociation autour des différentes revendications socio-professionnelles posées et mettre un terme aux pratiques des responsables du ministère du Travail”.

Il est à noter que la confédération avait déjà exprimé, à maintes reprises, son indignation et son rejet de la loi sur le droit à la grève et l’activité syndicale, qu’il estime qu’elle a été élaborée et adoptée unilatéralement dans la consultation élargie des représentants sociaux.

Dans son communiqué, le CSA indique que “dans l’objectif d’asseoir le dialogue et la négociation autour des différentes revendications socio-professionnelles posées, et mettre un terme aux pratiques des responsables du ministère du Travail.

A cet effet, le CSA a lancé un appel au président de la République pour intervenir “en toute urgence afin d’ouvrir le dossier d’amendement des lois relatives au travail qui ne sont pas conformes avec les principes de liberté d’exercice syndicale, garantit par la constitution ainsi que les conventions internationales paraphées par l’Algérie”.

Enfin, la CSA réclame, une nouvelle fois, son récépissé d’enregistrement de son dossier déposé depuis six ans au niveau du ministère du Travail.