La marche citoyenne du 110e vendredi du Hirak a été sévèrement réprimée par les forces de l’ordre.

les manifestants, qui ont emprunté le circuit habituel place d’armes-bd Emir Abdelkader- rue Larbi ben M’hidi et enfin le siège de le wilaya, ont dû essuyer des tirs de gazes lacrymogènes, de la part de la police.

Selon notre correspondant local, une femme a été évacuée à l’hôpital par des jeunes qui participaient à la marche. Elle serait atteinte d’asthme.

Selon un témoignage de l’avocat Omar Boussag, recueilli sur place par notre correspondant, “la police a fermé l’accès aux manifestant pour aller vers la wilaya”. Il ajoute que “des femmes et des enfants ont été atteints par les gazes lacrymogènes lancés par les forces de l’ordre”.

Comme l’accoutumée, les oranais ont scandé des slogans hostiles au pouvoir en place, et ont revendiqué le “changement radical de système”, “le poursuite de le lutte contre le corruption”, “l’indépendance de le justice” et un “état civil et non militaire”.