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Vaccination anti Covid-19 : L’Algérie fait du surplace

Radio M | 28/03/21 20:03

Vaccination anti Covid-19 : L’Algérie fait du surplace

Au moyen orient Afrique du nord (Mena), l’Algérie peine à afficher un taux de vaccination honorable.

A lire le dernier rapport de la publication en ligne Our World in Data, et tel que repris par le portail allemand Statista, l’Algérie est littéralement éclipsée par des pays de la région, notamment le Maroc, pourtant moins nanti économiquement. Mais également par Israël qui a administré le maximum de doses à sa population (51%), suivie par les Emirats Arabes unis qui ont dépassé le seuil des 20% vers fin février.

Le Maroc est ainsi le seul pays du Maghreb à avoir ratissé large en matière de vaccination anti covid, puisqu’il est le seul à avoir vacciné massivement sa population et se targue du moins d’avoir administré, au moins pour la première dose, un taux de 18%.

L’Algérie quant à elle fait du surplace et affiche un seuil de vaccination ridicule. Notre confrère El Watan, rapporte d’ailleurs que seul 0,17 % de la population algérienne a été vaccinée, citant le Dr Mohamed Yousfi, Président de la société algérienne d’infectiologie et chef de service de l’EPH de Boufarik, qui avance ce taux sur la base des 300 000 doses de vaccins réceptionnés. C’est-à-dire les 50 000 doses du vaccin russe Sputnik, les 50 000 autres d’AstraZeneca et le lot chinois de 20 000 doses (Sinopharm).

Certes les statistiques officielles faisant part des contaminations quotidiennes sont plutôt rassurantes en Algérie, mais elle ne peuvent pas à elle seules absoudre les responsables algériens qui ont plutôt pêché par excès de zèle en annonçant à coups de déclarations aux médias, que le pays sera arrosé de vaccins, notamment le russe Sputnik ou le chinois Sinopharm.

Le flou entoure, désormais, le plan de vaccination nationale. Le silence radio qui entoure présentement la vaccination contre le Covid-19, contraste avec les bonnes intentions de départ, sachant que le gouvernement avait précisé avoir consacré 20 milliards de dinars (environ 123 millions d’euros) à l’ensemble de l’opération.