Un savant de la NASA dans le Hirak - Radio M

Radio M

Un savant de la NASA dans le Hirak

La Rédaction | 11/01/20 12:01

Un savant de la NASA dans le Hirak

Il y a des Algériens qui portent haut et qui honorent leur pays à l’étranger mais qui ne sont pas moins engagés dans la lutte de leur peuple. Parmi eux, L’imminent savant Nourredine Melikechi. En vacances en Algérie, le professeur, a tenu à manifester en ce 47e vendredi avec ses compatriotes à Alger.

Drapé de l’emblème national, M. Melikechi s’est dit “ému” d’être dans cette manifestation mais aussi très fier du “pacifisme des Algériens et leur détermination”. Au micro du journaliste Mahrez Rabia, le scientifique a renouvelé son engagement auprès de son peuple et sa marche vers la démocratie et la dignité.

Né en 1958 à Thénia (Boumerdès), Noureddine Melikechi, pour ceux qui ne le connaissent pas ncore, est un physicien atomique à l’agence spatiale américaine NASA.

Après des études à l’Université des Sciences et des Technologies Houari-Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar, il obtient une bourse du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Algérie, pour ses études post-graduées à l’étranger.

Il est en 1987 diplômé d’un Ph.D. de physique en optique quantique à l’université du Sussex au Royaume-Uni. Il poursuit ses travaux au North East London Polytechnic en tant que chercheur post-doctoral.

il rentre au pays en 1988 pour y effectuer son service national. Il passe deux mois à Djelfa avant d’être affecté à l’USTHB en tant qu’enseignant- chercheur. Il assure, en parallèle, des cours de mathématiques pour les classes de terminale dans sa ville natale Thénia jusqu’en 1990, date à laquelle il quitte l’Algérie pour les Etats-Unis.

Doyen du Collège de mathématiques, de sciences naturelles et de technologie, directeur fondateur du Centre des sciences optiques pour la recherche appliquée à Delaware State University, le professeur Melikechi a mis au point une nouvelle technique d’analyse par le laser permettant de dépister le cancer de l’ovaire. Cette même technique permet en 2012, d’étudier la composition de la surface de la planète Mars grâce à un dispositif baptisé “ChemCam” et la création du robot astromobile de la mission d’exploration de Mars “Curiosity”.