Le parti d’opposition tunisien Ennahdha, a déclaré que le mouvement a intenté une action en justice contre la partie responsable de « l’enlèvement » du vice-président du parti, Noureddine Bhiri.
Le mouvement avait annoncé hier que le vice-président du parti et député Noureddine Bhiri a été « enlevé » par des policiers en civil et « conduit dans un lieu inconnu ». Dans un communiqué publié, vendredi, sur sa page facebook, Ennahdha ajoute que l’avocate et épouse de Noureddine Bhiri, Saida Akremi, qui accompagnait son époux, a été « violentée » lors de « cette opération d’enlèvement ».
Le parti réclame « à ce que le lieu de détention de Noureddine Bhiri soit révélé et réclame sa libération immédiate ».
De son côté, Mohamed Goumani, membre du bureau exécutif du parti, a déclaré qu’Ennahdha a bien vérifié l’absence de toute action judiciaire contre Noureddine Bhiri, soulignant la détermination du parti à défendre ses dirigeants et ses membres.
Il a demandé au président tunisien, Kaïs Saïed, et le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, d’apporter des explications au sujet de l’enlèvement du dirigeant du parti et ancien ministre de la Justice. « Le mouvement fera face à toutes ces pratiques par tous les moyens politiques possibles », a-t-il soutenu.