Procès en appel : Victime d'un malaise, Tabbou condamné en son absence à un an de prison ferme - Radio M

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Procès en appel : Victime d’un malaise, Tabbou condamné en son absence à un an de prison ferme

La Rédaction | 24/03/20 14:03

Procès en appel : Victime d’un malaise, Tabbou condamné en son absence à un an de prison ferme

Dans un procès expéditif, la Cour d’Alger vient de condamner Karim Tabbou, ancien premier secrétaire du FFS et chef de l’Union démocratique et sociale (UDS) à une année de prison ferme. Un procès surprise qui a soulevé l’ire de ses avocats et de la famille. Me Badi a dénoncé de nombreuses violations des procédures pénales.

Présenté à la surprise de ses avocats devant la Cour d’Alger, Karim Tabbou, a fait un pic de tension et s’est effondré, rapporte le Comité National pour la Libération des Détenus – CNLD.

Les avocats de Tabbou ont été alerté par la famille qui a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour toucher le collectif de ses avocats.

Me Abdelghani Badi a dénoncé le refus des magistrats d’autoriser les avocats de voir leur client qui se trouve dans un état déplorable.

Arrêté en septembre dernier, il devait être libre au plus tard le 26 mars 2019. Karim Tabbou a été blanchi par le tribunal de Sidi M’hamed le 11 mars dernier, de l’accusation d’ « atteinte au moral de l’armée » et « incitation à la violence » mais a été condamné pour d’ « atteinte à la sécurité nationale » à une peine de an de prison dont six mois ferme et d’une amende de 50 000 da.

Le procureur a fait appel de ce jugement et le procès en appel a été programmé pour ce 24 mars sans avertir la défense du concerné.

Karim Tabbou, rappelons-le, est en détention provisoire depuis la fin du mois de septembre, poursuivi pour « incitation à la violence » et « atteinte au moral de l’armée ».

A noter que le ministre de la Justice, avait décidé la suspension des audiences des tribunaux criminels de première instance et d’appel mais également des audiences correctionnelles des tribunaux et des cours à l’exception de celles des personnes en détention dont les affaires ont été précédemment enrôlées lesquelles se déroulent en présence exclusive des parties et à huis clos. Une suspension qui durera jusqu’au 31 mars, lit-on dans le communiqué publié le 17 mars denier.