Prévu initialement ce 26 septembre au tribunal de Dar El Beïda, le procès tant attendu de l’ancien garde des sceaux et ministre de la justice, Tayeb Louh, est reporté au 10 octobre prochain, à la demande des avocats des prévenus.
Un dossier lourd au vu des charges retenues contre le principale accusé, Tayeb Louh, mais aussi contre Tayeb Hacemi, ancien inspecteur général du ministère de la Justice, ainsi que des coaccusés et non des moindres: Saïd Bouteflika, Chakib Khelil et Ali Haddad pour ne citer que ces trois-là. Au total, 15 prévenus dont sept comparaissent libres, non détenus: Laâdjine Zaoui, Benharat Mokhtar, Tigha Djamila, Semanoune Sid Ahmed, El Bey Khaled, Benkhelifa Meriem et Derfouf Mustapha. Quatre en état de fuite: Chakib Khelil, son épouse Arafat Najet et leurs deux enfants, Sina et Khaldoun. Et enfin, Saïd Bouteflika et Ali Haddad, actuellement en détention pour d’autres affaires.
Les charges retenues contre Tayeb Louh et dont une partie sera certainement étendues aux autres accusés vont du crime de falsification de documents officiels aux délits liés au trafic d’influence, entrave àla justice, l’outrage à magistrat, le favoritisme. C’est Tayeb Louh qui risque gros dans ce dossier qui peut lui valoir au mieux 20 ans de réclusion criminelle, au pire la perpétuité.
Dans ce dossier, l’ancien premier ministre Noureddine Bedoui et l’ancien secrétaire général de le présidence Habba El Okbi, seront cités en tant que témoins.