Ouverture du procès de Abdelghani Hamel, son fils et d’anciens responsables - Radio M

Radio M

Ouverture du procès de Abdelghani Hamel, son fils et d’anciens responsables

Salim Mesbah | 03/06/20 12:06

Ouverture du procès de Abdelghani Hamel, son fils et d’anciens responsables

Le procès de l’ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, de l’un de ses fils, Chafik Hamel et de plusieurs ex-responsables de la wilaya de Tipasa s’est ouvert le mardi 2 juin au tribunal de Boumerdes. Les accusés sont poursuivis pour “corruption”, “détournement de foncier agricole” et “abus de pouvoir”.

Plusieurs ex-responsables de la wilaya de Tipasa, dont les ex-wali Mustapha Layadhi, Moussa Ghelai et Kadi Abdelkader, mais également l’ex-chef de la sûreté, ainsi que l’ex-directeur de l’industrie et l’ex-directeur des domaines de cette même wilaya, vont comparaître durant le procès.

Selon l’acte de renvoi du tribunal, les accusés sont poursuivis pour “détournent de terres agricoles”, “dilapidation de fonds publics”, “mauvaise utilisation de la fonction”, “abus de fonction”, “trafic d’influence” et “exercice d’activités illégales”.

A l’ouverture du procès, le collectif de la défense a demandé un nouveau report d’une semaine afin de pouvoir approfondir l’examen du dossier et pour parer à l’absence de deux témoins cités par la défense: Noureddine Bedoui, et Abdelmalek Sellal, ainsi qu’un autre témoin absent pour des problèmes de santé.

Une requête rejetée par la présidente de l’audience qui a décidé l’ouverture du procès, en évoquant notamment des considérations liées à l’intérêt public, ainsi que les droits des accusés et les difficultés de leur déplacement de leur lieu de détention vers le tribunal en cette conjoncture sanitaire.

Pour sa part, le procureur de la République a expliqué que le dossier était constitué de deux affaires et a demandé de les incorporer en une seule affaire pour ne pas fragmenter et disjoindre les faits et les évènements. Une demande rejetée par le collectif de la défense au motif qu’il n’a pas été mis au courant du dossier judiciaire élaboré par la Cour suprême, outre le chevauchement dans les deux affaires, considérant que certains témoins sont accusés dans la première affaire, et certains accusés sont témoins dans la 2eme affaire, et vice-versa.

Après délibérations entre le collectif de la défense et le procureur de la République, la présidente de l’audience a décidé de rejeter la demande du procureur de la République.