L’avocat originaire d’Oran, Omar Boussag en compagnie de notre collègue graphiste, Seddik Tououala, ont fait l’objet d’une violent interpellation ce vendredi, au niveau de la place d’Armes, à Oran, lors de la manifestation du Hirak, qui a eu lieu dans la même ville.
Dans un témoignage à Radio M, l’avocat en question nous révélé avoir subi toutes sortes de violences verbales et physiques, à la suite d’une première interpellation visant un journaliste au quotidien « El Wasat », du nom de Noureddine Guellid. Ce dernier n’a toujours pas été libéré. « Nous nous trouvions au milieu de la foule lorsque des policiers ont surgi pour arrêter un journaliste. » A-t-il confié. Et d’ajouter : « Suite à cela, des policiers nous ont violemment appréhendés, mon ami et moi (en l’occurrence notre collègue Seddik Touaoula. Ndlr), bien que j’ai décliné mon identité en ayant précisé que j’étais avocat. »
« L’intervention des forces de l’ordre, qui fût d’une violence inouïe, se caractérise par son aspect humiliant. Nous avons été insultés et traités de tous les noms. » A regretté l’avocat.
Les deux manifestants ont été conduits à un commissariat du centre ville, ou ils ont été immobilisés pendant près de 4 heures. Ils ont été conduits à un dispensaire, où ils ont établis des certificats médiaux. Notre collègue souffrant d’une lombalgie. Ils ont été relâchés vers les coups de 18H.
A noter que la ville d’Oran a été le théâtre d’une répression sans précédant des manifestants, qui sont sortis en nombre pour participer à la marche du Hirak. Parmi les personnes arrêtées, figure le militant et ancien détenu d’opinion, Keddour Chouicha.