Mustapha Bendjama, Raouf Farrah et les autres: ce que la justice leur reproche - Radio M

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Mustapha Bendjama, Raouf Farrah et les autres: ce que la justice leur reproche

Radio M | 20/02/23 16:02

Mustapha Bendjama, Raouf Farrah et les autres: ce que la justice leur reproche

Les auditions des mis en cause dans l’Affaire “Amira Bouraoui” se sont terminées tôt dans la matinée de ce lundi au pôle criminel spécialisé du tribunal de Constantine.

Dans cette affaire, le journaliste Mustapha Bendjama, le cousin d’Amira Bouraoui, Yacine Ben Tayeb, le chauffeur de taxi ayant transporté Amira Bouraoui et un agent de la police des frontières ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que la mère de la militante politique, Khadidja Bouraoui, 71 ans, a été placé sous contrôle judiciaire. Le juge d’instruction a retenu contre eux les chefs d’inculpation d’ « association de malfaiteurs dans le but d’exécuter le crime d’immigration clandestine dans le cadre d’une organisation criminelle », selon nos informations.

Arrêté le 08 février dans le cadre de l’enquête sur l’Affaire Amira Bouraoui, le journaliste, Mustapha Bendjama, s’est retrouvé poursuivi dans une autre affaire, après l’exploitation des données de son Smartphone par les services de la gendarmerie pendant ses douze jours de garde à vue à la brigade d’Al-Hattab à Annaba.

Il s’agit d’une affaire en lien avec le journaliste, devenu Youtubeur, Abderrahmane Semmar, et dans laquelle cinq personnes sont poursuivies: le chercheur en géopolitique et co-fondateur de Twala.info, Raouf Farrah, son père, Mustapha Bendjama, une employée de la société Asfertrade, filiale d’Asmidal, du nom de Habes Montaha, et un ex-employé de la wilaya d’Annaba du nom de Sofiane Berkane.

Le juge d’instruction du tribunal de Constantine a placé sous mandat de dépôt Raouf  Farrah et son père pour une présumée « participation à la réception de fonds depuis l’étranger » et Mustapha Bendjama et Habes Montaha pour les chefs d’accusation de «  réception de fonds depuis l’étranger dans le but de nuire à l’ordre public » et « publication sur internet d’informations classifiées ». Sofiane Berkane, quant à lui, à été placé sous contrôle judiciaire.