L’activiste marocaine, Saida El Alami, qui milite contre l’arrestation et la poursuite de plusieurs journalistes de son pays, a été condamnée à deux ans de prison ferme.
En effet, la justice marocaine a condamné vendredi 29 avril, la militante des droits humains Saida El Alami à deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 5 000 dirhams (près de 474 euros), pour « outrage envers un corps constitué », « outrage envers des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions », « atteinte à la justice » et « diffusion de fausses allégations ».
Placée en détention depuis le 23 mars, l’activiste postait régulièrement des publications critiques à l’encontre des autorités sur les réseaux sociaux.
Membre du collectif « Femmes marocaines contre la détention politique », la militante a affiché son soutien à des journalistes et activistes marocains condamnés par la justice, tels que Omar Radi et Soulaimane Raissouni.
Amnesty International a dénoncé récemment, dans un communiqué, un « durcissement du harcèlement visant les défenseurs des droits humains » au Maroc, citant notamment le cas de Mme El Alami.