Quelle mouche a donc piqué les clubs de l’élite en Algérie ? L’entraineur de la JS Kabylie, Youcef Bouzidi, a annoncé ce lundi avoir trouvé un accord avec la direction du club pour une résiliation de son contrat à l’amiable, un mois et demi seulement après son arrivée à la tête des canaris, selon des sources médiatiques concordantes. Le club devra compter avec un troisième nom à la tête de la barre technique, depuis le début de la saison.
“J’ai discuté avec le président, on s’est mis d’accord pour un départ à l’amiable. Je suis habitué à voyager, c’est ça la vie d’un entraîneur. Mon départ ne constitue pas un problème pour moi. Je vais laisser ma place propre comme d’habitude. Je pense avoir donné le maximum, en redressant la barre. On a monté un bon groupe. Je pars en laissant une belle équipe qui va se donner à fond avec ou sans Bouzidi”. A déclaré l’entraineur.
Le technicien français Denis Lavagne (56 ans), passé notamment par le CS Constantine (2018-2019), est attendu dans les prochains jours à Tizi-Ouzou pour s’engager, éventuellement, avec la JSK.
Arrivé en novembre dernier, en remplacement du Tunisien Yamen Zelfani, Bouzidi a su remettre en selle la JSK, qui a retrouvé son équilibre après un début de saison difficile.
Les Canaris ont aligné quatre matchs sans défaite, toutes compétitions confondues. Le club kabyle reste sur une victoire jeudi, au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou face à l’AS Aïn M’lila (1-0), en match comptant pour la mise à jour du calendrier du championnat.
“Maintenant, je suis concentré sur le match de mardi (son dernier avec l’équipe, ndlr) et la nécessité de confirmer notre victoire décrochée à l’aller”. A conclu le désormais ex-techniciens du club de Tizi Ouzou.
De son côté, le président de la JSK, Chérif Mellal, a tenu à rendre hommage à Bouzidi : “Je remercie Bouzidi pour le travail accompli depuis son arrivée à la JSK, il a réussi. Toutefois, il y a eu des choses en interne que je préfère ne pas dévoiler. Il restera notre ami et sera toujours le bienvenu à Tizi-Ouzou”.
Quelques semaines auparavant, c’est l’entraineur de l’USM Alger, François Ciccolini, qui quittait ses fonctions à la tête de la barre technique, suite à son limogeage par la direction du club algérois, à cause son refus de monter en tribune officielle, lors de la finale de la Supercoupe d’Algérie, perdue face au champion en titre, le CR Belouizdad. Ceci alors que le français n’avait encore disputé le moindre match de championnat avec les Rouge et Noir.
Ce perpétuel turn-over des “coachs” au sein des club algériens est à l’origine de l’instabilité qui règne chez certaines formations, déplorent beaucoup de commentateurs et de spécialistes du sport roi en Algérie.
