Le nombre de journalistes détenus dans le monde s’élève à 387 à fin 2020, un chiffre quasi stable sur l’année, malgré une hausse des arrestations arbitraires en lien avec la crise sanitaire, selon le bilan annuel de Reporters sans Frontières (RSF) publié lundi.
Cinq pays concentrent plus de la moitié d’entre eux (61%), indique l’ONG dans son rapport. La Chine reste ainsi en tête avec 117 journalistes (professionnels ou non) détenus, devant l’Egypte (30), l’Arabie saoudite (34), le Vietnam (28) et la Syrie (27).
RSF note aussi que le nombre de femmes journalistes en détention “a
augmenté de 35 % par rapport à l’année dernière : 42 d’entre elles sont
actuellement privées de liberté, contre 31 il y a un an. En proportion, les
femmes représentent 11 % des journalistes détenus, contre 8 % l’an dernier.
Cependant, le nombre de journalistes détenus à travers le monde reste à un niveau historiquement haut, selon l’ONG. En 2019, RSF avait recensé 389 journalistes emprisonnés pour avoir exercé leur métier.
En Algérie, notre confrère journaliste et correspondant de
RSF en Algérie, Khaled Drareni, est détention arbitraire depuis le 28 mars pour avoir couvert les manifestations du Hirak.
