Uniquement 13 détenus d’opinion ont bénéficié d’une liberté provisoire depuis dimanche 04 juillet 2021, soit, le jour de l’annonce de « la grâce présidentielle », accordée par le Chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance. Sans aucune information précise, des familles, avocats et militants attendent d’éventuelles autres libérations.

Cette « grâce » devait toucher des jeunes poursuivis et placés en détention pour « attroupement et les actions qui y sont associées », a indiqué dimanche un communiqué du ministère de la Justice. Dans ce contexte, les autorités judiciaires avaient annoncé la libération de 18 personnes.  Uniquement 13 d’entre eux ont été libérés le jour même de la décision.

En l’absence d’informations fiables, plusieurs familles attendent devant les prisons de plusieurs wilayas dans l’espoir de retrouver leurs enfants incarcérés pour des opinions hostiles au pouvoir en place.

À rappeler que 7 détenus ont été libérés de la prison de El Harrach à Alger, deux de Constantine, deux autre de Biskra, un détenu de Mostaghanem et un autre de la prison de Koléa à Tipaza.

Des militants du Hirak ont bénéficié d’une liberté provisoire en février dernier, à l’occasion du deuxième anniversaire du Hirak, à savoir le 22 du même mois. Une autre décision similaire a été prise par Tebboune en juillet 2020, où plusieurs figurent politique à l’instar de Karim Tabbou, Amira Bouraoui et Samir Belarbi, ont été libérés.