« Aucun journaliste n’a été arrêté pour le fait d’être journaliste » a déclaré le Président algérien Abdelmadjid Tebboune dans une interview qu’il vient d’accorder au journal libéral français L’Opinion. 

« Lorsque j’étais ministre de la communication et de la culture, j’ai voué un grand respect aux journalistes et je n’ai jamais fait de différence entre presse publique et presse privée.» A poursuivi Tebboune, qui a confié au média français que « Les idées, les slogans ou le fait même d’être opposant ne constituent pas des motifs d’arrestations » Et d’ajouter que le fait d’ « être journaliste ne donne aucune immunité concernant l’atteinte à l’ordre public.»

Cette interview coïncide avec l’annonce, à Alger, d’un projet de décret exécutif relatif aux médias en ligne. Ce texte a été présenté par le ministre de la Communication, Porte Parole du Gouvernement, fixant les modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne et la diffusion de mise au point ou rectification sur site électronique.

Ce projet renseigne sur l’intention des pouvoirs publics de ne plus laisser en friche le cyberespace, « a pour objet de mettre en œuvre les dispositions législatives de la Loi n 12-05 du 12/01/2012 relative à l’information en encadrant, sur le plan juridique, la presse écrite en ligne et la question de sa domiciliation et ce, afin de faire face à l’évolution rapide que connaît ce segment important de la presse nationale. » Est il indiqué.

Ammar Belhimer évoque par ailleurs une aide financière de l’Etat à ces nouveaux médias, via une formule d’investissement public sans exclusive.